Actif avec Portes ouvertes dans la défense de la liberté religieuse en Afrique, Illia Djadi était en Suisse romande cette semaine pour préparer la troisième rencontre de journalistes et d’animateurs radio qui se tiendra à Lomé du 23 au 27 novembre sous l’égide de Radio Réveil à Bevaix (CH). Ce journaliste, autrefois à la BBC, dévoile ici quelques éléments de son intervention : l’importance de promouvoir le vivre ensemble pacifique entre communautés ethniques et religieuses. Rencontre.
Une interview de Serge Carrel, publiée sur le site de la FREE
Illia Djadi, vous allez plaider à Lomé 3 l’importance de développer dans les radios évangéliques d’Afrique francophone des programmes qui abordent le vivre ensemble. Pourquoi ?
C’est un thème d’actualité qui s’impose aujourd’hui au regard de la situation que vivent tous les pays de la sous-région. Que l’on soit au Niger, au Mali, au Burkina Faso ou ailleurs, le vivre ensemble est aujourd’hui menacé. Notamment à cause de l’émergence de mouvements djihadistes… Oui. Des mouvements djihadistes sont actifs dans toute cette partie du sud du Sahara. Ils menacent l’existence même de pays comme le Mali, le Burkina et le Niger. Ces groupes armés tentent de diviser les communautés sur des bases ethniques ou religieuses. Pendant des centaines d’années, ces communautés religieuses ont appris à vivre ensemble, malgré des conflits localisés.
Comment les Eglises peuvent-elles être des acteurs pour lutter contre cette dynamique d’islamisation à laquelle on assiste en Afrique francophone ?
En Afrique francophone, les Eglises et les radios proches de celles-ci sont des acteurs majeurs de la scène sociale. Les Eglises participent à l’éducation des enfants et des jeunes ; elles s’impliquent dans des projets sociaux de développement et de construction, ainsi que dans des centres de santé. Aujourd’hui, on se rend compte que l’existence de ces Eglises est menacée, parce que les chrétiens eux-mêmes sont menacés. D’où la responsabilité des Eglises de prendre position en tant qu’acteur social pour qu’il se passe quelque chose.
Concrètement, quel rôle les radios évangéliques peuvent-elles jouer ? Vu l’importance du média radio en Afrique, la production d’émissions qui sensibilisent au vivre ensemble et à la cohésion sociale est fondamentale. Avez-vous des exemples où le média radio a joué un rôle important pour promouvoir une culture de la tolérance entre communautés ?
Au Niger, mon pays d’origine, à la suite des événements de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, une centaine d’églises et de bâtiments appartenant à des chrétiens ont été saccagés et détruits. A la suite de cet événement, on a assisté à un réveil des consciences, au point que l’on pouvait voir sur un même plateau de radio ou de télévision les principaux leaders des communautés religieuses, notamment protestants, catholiques et musulmans. De par le simple fait de se retrouver ensemble, ils ont posé un symbole fort à l’endroit de l’ensemble de la population. Ils ont pu dire ainsi : « On est soudés. Ce qui s’est passé constitue un incident malheureux et isolé. Ce n’est pas représentatif de l’islam. Les musulmans dans leur majorité ne se reconnaissent pas à travers ces exactions. D’une même voix, nous rejetons et condamnons ce qui s’est passé ! »
D’autres exemples à mentionner où la radio a contribué à apaiser une situation ?
Au Burkina Faso grâce aux radios qui diffusent des émissions dans toutes les langues locales, il est possible d’envoyer des messages aux différentes communautés, qu’elles soient mossies ou peules, pour attirer leur attention sur le danger qui guette ce pays connu pour sa culture de la tolérance. Pratiquement, une radio chrétienne peut inviter de temps à autre un imam dans son studio. C’est déjà un symbole fort de l’acceptation de l’autre et de l’acceptation de sa différence. Il faut aussi un enseignement théologique pour que les chrétiens sur place comprennent que la persécution fait partie intégrante de la vie chrétienne…
Mais n’est-ce pas déjà battre en retraite face à l’émergence de ces mouvements violents ?
Non, c’est d’abord une prise de conscience, afin de bien réagir dans un tel contexte. La persécution peut prendre plusieurs formes. Aujourd’hui, on se rend compte qu’elle naît suite à cet intégrisme islamique et à ces attaques perpétrées par des groupes extrémistes. Dans un tel contexte, la politique de l’autruche, qui consiste à mettre sa tête dans le sable, ne suffit pas. Il faut proposer un contre-discours basé sur l’amour que le Christ nous invite à témoigner à notre prochain, y compris à notre ennemi. Un tel contre-discours est à même de contrecarrer les discours de haine tenus par les islamistes, parce que les gens sont sensibles aux gestes d’amour, aux actes d’amour et aux discours qui promeuvent la tolérance. Il faut donc réaliser des émissions qui, comme la conférence de Lomé 2 l’a mis en avant en 2019, développent un propos holistique, un propos qui prenne en compte les réalités et les défis qui se posent à la société et aux Eglises aujourd’hui, et qui y répond.
Pour Illia Djadi, les radios évangéliques d’Afrique francophone doivent promouvoir le vivre ensemble pacifique entre communautés
Afrique francophoneActif avec Portes ouvertes dans la défense de la liberté religieuse en Afrique, Illia Djadi était en Suisse romande cette semaine pour préparer la troisième rencontre de journalistes et d’animateurs radio qui se tiendra à Lomé du 23 au 27 novembre sous l’égide de Radio Réveil à Bevaix (CH). Ce journaliste, autrefois à la BBC, dévoile ici quelques éléments de son intervention : l’importance de promouvoir le vivre ensemble pacifique entre communautés ethniques et religieuses. Rencontre.
Une interview de Serge Carrel, publiée sur le site de la FREE
Illia Djadi, vous allez plaider à Lomé 3 l’importance de développer dans les radios évangéliques d’Afrique francophone des programmes qui abordent le vivre ensemble. Pourquoi ?
C’est un thème d’actualité qui s’impose aujourd’hui au regard de la situation que vivent tous les pays de la sous-région. Que l’on soit au Niger, au Mali, au Burkina Faso ou ailleurs, le vivre ensemble est aujourd’hui menacé. Notamment à cause de l’émergence de mouvements djihadistes… Oui. Des mouvements djihadistes sont actifs dans toute cette partie du sud du Sahara. Ils menacent l’existence même de pays comme le Mali, le Burkina et le Niger. Ces groupes armés tentent de diviser les communautés sur des bases ethniques ou religieuses. Pendant des centaines d’années, ces communautés religieuses ont appris à vivre ensemble, malgré des conflits localisés.
Comment les Eglises peuvent-elles être des acteurs pour lutter contre cette dynamique d’islamisation à laquelle on assiste en Afrique francophone ?
En Afrique francophone, les Eglises et les radios proches de celles-ci sont des acteurs majeurs de la scène sociale. Les Eglises participent à l’éducation des enfants et des jeunes ; elles s’impliquent dans des projets sociaux de développement et de construction, ainsi que dans des centres de santé. Aujourd’hui, on se rend compte que l’existence de ces Eglises est menacée, parce que les chrétiens eux-mêmes sont menacés. D’où la responsabilité des Eglises de prendre position en tant qu’acteur social pour qu’il se passe quelque chose.
Concrètement, quel rôle les radios évangéliques peuvent-elles jouer ? Vu l’importance du média radio en Afrique, la production d’émissions qui sensibilisent au vivre ensemble et à la cohésion sociale est fondamentale. Avez-vous des exemples où le média radio a joué un rôle important pour promouvoir une culture de la tolérance entre communautés ?
Au Niger, mon pays d’origine, à la suite des événements de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, une centaine d’églises et de bâtiments appartenant à des chrétiens ont été saccagés et détruits. A la suite de cet événement, on a assisté à un réveil des consciences, au point que l’on pouvait voir sur un même plateau de radio ou de télévision les principaux leaders des communautés religieuses, notamment protestants, catholiques et musulmans. De par le simple fait de se retrouver ensemble, ils ont posé un symbole fort à l’endroit de l’ensemble de la population. Ils ont pu dire ainsi : « On est soudés. Ce qui s’est passé constitue un incident malheureux et isolé. Ce n’est pas représentatif de l’islam. Les musulmans dans leur majorité ne se reconnaissent pas à travers ces exactions. D’une même voix, nous rejetons et condamnons ce qui s’est passé ! »
D’autres exemples à mentionner où la radio a contribué à apaiser une situation ?
Au Burkina Faso grâce aux radios qui diffusent des émissions dans toutes les langues locales, il est possible d’envoyer des messages aux différentes communautés, qu’elles soient mossies ou peules, pour attirer leur attention sur le danger qui guette ce pays connu pour sa culture de la tolérance. Pratiquement, une radio chrétienne peut inviter de temps à autre un imam dans son studio. C’est déjà un symbole fort de l’acceptation de l’autre et de l’acceptation de sa différence. Il faut aussi un enseignement théologique pour que les chrétiens sur place comprennent que la persécution fait partie intégrante de la vie chrétienne…
Mais n’est-ce pas déjà battre en retraite face à l’émergence de ces mouvements violents ?
Non, c’est d’abord une prise de conscience, afin de bien réagir dans un tel contexte. La persécution peut prendre plusieurs formes. Aujourd’hui, on se rend compte qu’elle naît suite à cet intégrisme islamique et à ces attaques perpétrées par des groupes extrémistes. Dans un tel contexte, la politique de l’autruche, qui consiste à mettre sa tête dans le sable, ne suffit pas. Il faut proposer un contre-discours basé sur l’amour que le Christ nous invite à témoigner à notre prochain, y compris à notre ennemi. Un tel contre-discours est à même de contrecarrer les discours de haine tenus par les islamistes, parce que les gens sont sensibles aux gestes d’amour, aux actes d’amour et aux discours qui promeuvent la tolérance. Il faut donc réaliser des émissions qui, comme la conférence de Lomé 2 l’a mis en avant en 2019, développent un propos holistique, un propos qui prenne en compte les réalités et les défis qui se posent à la société et aux Eglises aujourd’hui, et qui y répond.
Dodji Juliette Kpessou reçoit le Prix d’encouragement François Sergy
Médias chrétiens en Afrique francophoneA l’occasion du Séminaire de formation des radios chrétiennes de l’Afrique francophone, les organisateurs ont décidé d’octroyer à Dodji Juliette Kpessou, journaliste et animatrice à Radio Hosanna à Porto-Novo, le Prix d’encouragement François Sergy pour la réalisation de 50 capsules audio intitulées « L’O2Vie, une goutte chaque jour ».
« Ces réalisations de Dodji Juliette Kpessou témoignent de ce que nous souhaitons promouvoir : l’échange d’émissions entre radios chrétiennes d’Afrique francophone », a expliqué Emmanuel Ziehli, directeur de Radio Réveil.
Le Prix d’encouragement François Sergy a été lancé dans le cadre des semaines de Lomé pour la formation des acteurs des médias chrétiens de l’Afrique francophone. Il vise à récompenser les initiatives qui favorisent les échanges entre radios. Ce prix d’encouragement porte le nom du journaliste de Radio Réveil François Sergy, décédé en 2018.
Ecouter « L’O2Vie, une goutte chaque jour » sur RADIO R
les radios chrétiennes d’Afrique francophone se constituent en réseau
Afrique francophonePour donner une forme représentative à leurs relations, les radios chrétiennes d’Afrique francophone se sont constituées en réseau. Une quarantaine de radios sont d’ores et déjà engagées dans ce projet qui vise à encourager la collaboration et le partage de ressources professionnelles. Cette décision a été prise dans le cadre de Lomé 2, le deuxième Séminaire de formation des radios chrétiennes de l’Afrique francophone, qui s’est tenu du 25 au 29 novembre dans la capitale togolaise.
Le vendredi 29 novembre, les quelque 170 représentants des radios confessionnelles rassemblés à Lomé pour un deuxième Séminaire de formation aux techniques journalistiques et radiophoniques ont décidé de lancer un réseau de radios. Avec pour objectif : des relations de proximité entre radios d’une même région ou d’une même ville, l’échange d’émissions, l’entraide dans le domaine technique et le développement d’une agence de presse à même de relayer des nouvelles concernant le mouvement chrétien et évangélique de l’Afrique francophone. Tout cela dans l’esprit de la Déclaration de Lomé, signée le 18 janvier 2019.
Lire la suite du communiqué de presse
170 acteurs des médias confessionnels de l’Afrique francophone se forment à la « radio intégrale » à Lomé
Afrique francophoneEn Afrique francophone, la radio est le média par excellence. Pendant une semaine, quelque 170 représentants des radios confessionnelles se retrouvent à Lomé au Togo pour une nouvelle semaine de formation. Organisée conjointement par l’association Radio Réveil à Bevaix et par Radio Ebène et développement en France, cette semaine vise à développer la qualité des radios chrétiennes en Afrique.
Lundi 25 novembre, plus de 170 représentants de 72 radios confessionnelles de l’Afrique francophone se sont retrouvés à Lomé au Togo pour une semaine de formation autour du thème « Inventons la radio intégrale ». Dans la séance d’ouverture, le ministre de la communication, Folly-Bazi Katari, s’est réjoui du fait que ce séminaire visait à « promouvoir l’excellence au niveau des médias chrétiens ». Il a aussi considéré que « ce séminaire arrivait à point nommé pour relever les grands défis que sont l’intégration des nouvelles techniques de l’information et de la communication, et pour promouvoir l’éthique et la déontologie ». Le ministre a aussi invité les acteurs des médias confessionnels à « sauvegarder la paix dans nos pays », pour permettre aux musulmans et aux chrétiens de se rendre paisiblement dans leurs lieux de culte le vendredi ou le dimanche.
Lire la suite du communiqué de presse
A Lomé, les radios chrétiennes d’Afrique francophone priées de se réinventer – Togo Breaking News
Les radios chrétiennes d’Afrique aguerries pour être intégrales – Togo Breaking News
Interview d’Emmanuel Ziehli, directeur de Radio Réveil
O2vie, une parole depuis l’Afrique
Afrique francophoneLa réalisatrice d’O2vie, Dodji Juliette Kpessou est journaliste-écrivain, animatrice, bloggeuse et youtubeuse. Elle vit avec son mari à Porto Novo, capitale de la République du Bénin. Interview.
Juliette, quelle est votre mission sur les ondes ?
Depuis août 2013, j’apporte l’Evangile à tout homme à travers les ondes de la radio Hosanna, un média de l’Eglise Protestante Méthodiste du Bénin. Chargée de la section Animation, je présente aussi les bulletins d’information.
Comment avez-vous découvert Radio Réveil ?
C’était en janvier 2019 à cette fabuleuse formation des acteurs de radios chrétiennes de l’Afrique francophone à Lomé au Togo; un melting pot d’expériences où j’ai eu le plaisir de rencontrer Emmanuel Ziehli, directeur de Radio Réveil.
Comment et pourquoi avez-vous créé la chronique O2vie ?
L’O2vie c’est une capsule de motivation basée sur la parole de Dieu. A la base c’était une chronique écrite que je postais sur les réseaux sociaux et mon blog. Là, s’ouvre l’aventure audio avec Radio Réveil et ma chaîne YouTube. L’eau de vie, une goutte chaque jour à la source intarissable de Dieu. C’est une manière pour moi d’apporter la Bonne Nouvelle avec les couleurs de l’Afrique.
Vous avez souhaité une introduction à cette chronique sur un ton bien particulier.
La Radio, c’est la voix; et l’Afrique, c’est la puissance de la voix, de la parole. Le ton est choisi à dessein car il rappelle le vieux sage au clair de lune qui déclame un conte. C’est un signe du mystère de l’Afrique, une voix qui invite au voyage de la vie. C’est ce qu’on appelle en cinéma the Voice of God.
Un mot pour les auditeurs
Nous sommes Un dans un lien d’amour. Dieu vous aime et je vous aime aussi. Voici mes trois goals de tous les jours : soyez vous, soyez vrai et croyez en Dieu.
La chronique O2vie est diffusée sur RADIO R chaque samedi à 6h, 9h, 13h et 17h et dimanche à 13h et 17h. Retrouvez tous les podcasts ici.
Inventons la radio intégrale
Afrique francophoneLa prochaine édition du Séminaire de Formation des Radios Chrétiennes de l’Afrique Francophone aura lieu du 25 au 29 novembre 2019 à Lomé.
Durant cinq jours, Serge Carrel – journaliste, Blaise Gaïtou – directeur JEM au Niger, Emmanuel Ziehli – directeur de Radio Réveil, Jean Elchinger – informaticien, Alphonse Teyabe – chercheur-enseignant au Cameroun, Franck Jeanneret – pasteur, Christian Gaspoz – spécialiste FM, Andrea Luzi – technicien du son, Paolo Jean Bedogni – médecin et Paul Zagré – missionnaire JEM au Niger aborderont différents thèmes tels que la qualité, la radio intégrale, la radio pour les âmes, l’unité, etc. sous la forme de plénières le matin et d’ateliers pratiques l’après-midi. Voir le programme détaillé.
La formation s’adresse plus particulièrement aux : présidents et directeurs d’antenne, chefs d’antenne, journalistes, responsables techniques, émetteurs, acteurs dans les métiers de la communication, du marketing et de l’Internet, réalisateurs/monteurs.
Pays participants : Bénin – Burkina Faso – Cameroun – Centrafrique – Congo – Côte d’Ivoire – Mali – Niger – Sénégal – Togo
Programme et infos pratiques
Inscription
#lomé2, c’est parti !
Afrique francophoneL’Association Radio Réveil, en partenariat avec le Centre International Chrétien d’Etude, de Recherche et d’Information (CICERI) et Radios Ebène et Développement, a le plaisir d’annoncer la seconde édition du Séminaire de formation des radios chrétiennes de l’Afrique francophone qui aura lieu du 25 au 29 novembre 2019 à Lomé au Togo.
Emmanuel Ziehli, directeur de Radio Réveil, était à Lomé (Togo), ainsi qu’à Cotonou et Porto-Novo (Bénin) au début du mois de juin pour l’organisation de ce second séminaire axé sur les dimensions stratégiques et opérationnelles d’un bon fonctionnement des radios chrétiennes.
Une radio intégrale
Suite au premier séminaire du mois de janvier, principalement consacrée à l’opérationnel, il est apparu urgent de pouvoir s’adresser également aux dirigeants (pasteurs et promoteurs) des radios afin, entre autres, de développer avec eux la vision d’une programmation orientée sur un évangile incarné plutôt que prêché : une forme de radio intégrale qui prend soin du corps de l’âme et de l’esprit.
La vision stratégique se présentera sous la forme de laboratoires d’idées (radio intégrale, prévention des épidémies, relation d’aide, infos pratiques, etc.), d’ateliers de gestion financière selon les principes bibliques et d’une réflexion autour de la création d’une Fédération des Médias Chrétiens Francophones d’Afrique. L’axe opérationnel proposera des ateliers dédiés à la webradio / radio on IP, au journalisme, au son, à la technique (studio), au marketing et bien d’autres encore.
Des orateurs de choix
Lors de ses différentes rencontres, Emmanuel a dévoilé le nom de plusieurs des orateurs attendus :
Le Dr. Alphonse Teyabe de Radio Salaaman au Cameroun,
le Dr. Paul Zagré de JEMED au Niger,
le Dr. Paolo Jean Bedogni de Radios Ebène Développement,
le pasteur Franck Jeanneret et le journaliste Serge Carrel de Suisse.
Le directeur de Radio Réveil est également allé à la rencontre de participants au 1er séminaire pour recueillir leur retour d’expérience. Ecoutez Clément de Radio Providence à Lomé :
et Samuel Atitsio, pasteur et directeur de la Radio La Grâce à Lomé :
Annonce de « Lomé 2 » au micro de Didier Amen de la Radio Hosanna (protestante methodiste) à Porto-Novo, Benin :
Avec la participation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Togo.
Les autorités togolaises saluent l’initiative de la formation radio
Médias chrétiens en Afrique francophoneA Lomé, le séminaire a fait la Une de plusieurs médias, les représentants des autorités togolaises concernées saluant l’initiative de cette formation.
Durant une semaine, Emmanuel Ziehli, directeur de Radio Réveil, Serge Carrel, journaliste et formateur, Andrea Luzi, technicien, Christian Gaspoz de Radio ébène et développement, ainsi que le professeur Alphonse Teyabe ont partagé leurs connaissances avec un public exigeant et passionné. Chaque jour, des ateliers consacrés aux aspects pratiques de la radio et du métier de journaliste alternaient avec des réunions plénières ouvrant le débat sur des questions telles que la contribution des radios évangéliques à la mission ou encore l’éthique journalistique.
Organisée à l’occasion des 70 ans de l’association Radio Réveil, la rencontre a été mise sur pied en partenariat avec le Centre international chrétien d’étude, de recherche et d’information – CICERI de Lomé et l’association Radio ébène et développement en France.
Sur la TVT (Télévision togolaise) à Lomé
Zoom sur les radios évangéliques d’Afrique francophone
Afrique francophoneDepuis 2000, une centaine de radios évangéliques ont vu le jour en Afrique francophone. Alphonse Teyabe milite pour que soit communiqué un Evangile intégral.
Les propos d’Alphonse Teyabe étaient relayés dans la matinale de RADIO R, l’antenne suisse romande de l’association Radio Réveil.
Lire l’article de Serge Carrel paru dans lafree.info
Pour Alphonse Teyabe, «30 pour cent de Jésus» sur les radios évangéliques d’Afrique francophone cela suffit !
Médias chrétiens en Afrique francophone